
►Mardi 4 mars 2014, 01H54 Pont d'Oxford.
Il est presque deux heures du matin alors que nous sommes en pleine semaine. Le vent est froid et la pluie mouille mes cheveux et mon t-shirt blanc et mon gilet. Je tremble, mais pas seulement parce que j'ai froid. Cela fait vingt minutes que je suis sur ce pont que je traverse tous les jours pour aller au lycée. Là, il n'y à personne. On entend que le vent et la pluie qui tombe sur le goudron et dans le fleuve. Je me tiens au lampadaire et ne cesse de me pencher en espérant que ma chute soit fatale.
Puis je me décide, de toute façon, je n'ai personne à qui je suis attaché et qui m'aime. Je ne manquerai à personne. J'escalade la grille de sécurité d'environ un mètre et pose mes pieds tremblants sur le bord. Agrippant mes mains sur la grille dans mon dos, je me penche encore et regarde l'eau un moment. Il doit y avoir dix mètres et je ne sais pas nager, tant mieux.
Je lâche une main et tout mon corps commence à trembler. Mais je suis toujours décidé à mourir, c'est la meilleure solution. Ils mettront au moins une semaine avant de se rendre compte que je ne suis plus là, et jamais ils ne me retrouveront. Dans quelques secondes, quand j'aurais lâché ma deuxième main, tout sera fini. Tout. Les embrouilles avec les parents, les notes pourries, les humiliations, les addictions, le sang... Je n'aurais plus à survivre et à supporter tout ça.
J'essuie une larme qui coule de ma main libre. Pourquoi je pleure ? Il ne faut pas que je pleure. Je suis minable, quand j'aurais lâché mon autre main tout sera fini. J'espère vivre dans un monde meilleur, car la vie à été horrible avec moi depuis ma naissance je crois. J'inspire un bon coup et regarde en bas une fois de plus. C'est plus effrayant comme ça, mais je n'ai pas du tout peur de la mort. J'ai peur de la vie, et je la dégoûte.
Je lâche l'autre main et... Je ne tombe pas. Qu'est-ce qu'il se passe ? Je sentis deux petites mains me tenir du mieux qu'elles le puent. Non... Je commençai à pleurer et sentis mon c½ur s'affoler. Mais, sans savoir pourquoi je m'accrochais de toutes mes forces à ces douces mains. Pourquoi elle fait ça ? Je me retournai légèrement pour voir son visage mais je n'y arrivai pas et elle ne me lâchait toujours pas.
Je restai paralysé un moment par ses yeux, dont les larmes coulaient sur ses fossettes. Ils étaient d'un bleu unique et magnifique, je n'ai jamais vu ça. Elle est incroyablement belle et d'une rare douceur. Puis doucement, elle lâcha une de mes mains pour la passer autour de ma taille. Gardant son autre main dans la mienne, elle m'aida à revenir près d'elle. Une fois hors de danger, elle me lâcha à contrec½ur.
Visiteur, Posté le dimanche 21 décembre 2014 17:06
Lis jean ch3v16 de la bible'car dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle'.jésus guérit,libère, pardonne et fait des miracles encore aujourd'hui.Si t'as internet connecte toi à top chrétien puis lis et écoute attentivement les textes et les messages audios.Tu ne seras pas déçu, à plus.